La Ballade d'Arlequin...

 

Acte I

Scène II : …Et continue à Eton.

theo
Brett, très jeune, aimait déjà les mises en scène dramatiques. Il était "un de ces gamins qui, dès qu'ils ouvrent la bouche manquent de faire tomber les gens à la renverse tellement le son est beau"3 et sa voix de soprano s'épanouit dans la chorale du collège d'Eton ... sa voix, et également son imagination et son attrait pour la scène : "J'étais toujours accusé d'en faire trop. Je mettais tout en scène, toutes les chansons" confia-t-il à Richard Comerford dans une interview publiée en juin 1992 dans le magazine Art & Entertainment. Dans une interview donnée à Christopher Kenworthy, publiée en mai 1990, on peut également lire : "Je me souviens, un soir, un rayon de

soleil est entré par la fenêtre de la chapelle. J'étais persuadé que c'était pour moi et je me déplaçais avec lui" ...
C'est à cette époque que Brett reçut ses premières lettres de fans (courrier assez conséquent d'après l'acteur). Colin Clark, dans son livre Younger Brother, Younger Son (aux éditions Harper Colins), raconte, entre autres, sa jeunesse passée à Eton. On peut notamment y lire les souvenirs qu'il a gardé du jeune soprano : " …Dans sa robe blanche de vestale, avec ses cheveux bruns brossés jusqu'à ce qu'ils deviennent brillants, ses yeux regardant le ciel et sa bouche ouverte en pure mélodie, il [Brett] pouvait faire s'évanouir son auditoire durant les psaumes… ".
C'est durant sa période à Eton que Brett vit pour la première fois Ingrid Bergman au cinéma et devint un de ses plus grands fans 4. Il ne se doutait pas encore qu'il allait jouer avec elle, bien des années plus tard, en 1965, dans la pièce A Month In The Country.

Scène III bientôt

Notes :

3 : Art and Entertainment, juin 1992. Interview réalisée par Richard Comerford.
4 : Evening News, 19/10/1965.